Dépossédés de leur souveraineté, les peuples rejettent désormais toutes les formes de leur représentation politique dans nos sociétés. Ces dernières sont devenues des démocraties limitées (aux exigences des marchés financiers et de la finance) et oligarchiques, dirigées par des élites incarnant la collusion entre les grands intérêts privés et les affaires publiques.
Ce "moment" populiste favorise t-il uniquement l’émergence de replis nationalistes et xénophobes ou bien est-il porteur d’un potentiel de rénovation et d’élargissement de la démocratie ?
Permet-il de contribuer à la construction d’un peuple en politique, engagé en faveur de l’émancipation collective ?
Christophe Ventura, spécialiste de l’Amérique Latine et animateur de l’association Mémoire des luttes (www.medelu.org)