Il faut lire attentivement ce que répond P. Journo à La Dépêche du midi. De fait, c’est l’entrepreneur qui prend la place des élus, c’est le Medef qui dicte sa politique au gouvernement. « On doit être fier de son histoire et regarder vers l’avenir. Aujourd’hui, la concurrence n’est pas entre les états mais entre les métropoles » dit-il.
Et pour que nous ayons bien compris, il dit aussi : « Nous ne voulons pas être les otages d’un jeu politique. L’équipe municipale a été élue démocratiquement, elle a fait ce concours pour lancer le quartier ». Cela veut dire, en fait, que la démocratie prend fin quand les résultats sont annoncés. Celui qui est élu peut faire durant son mandat ce qu’il veut et , en ce qui nous concerne, ce qui ne figurait pas dans son programme, comme la tour par exemple.
Nous avons interrogé Richard Mébaoudj porte parole de l’association "Non au gratte-ciel de Toulouse-Collectif pour un urbanisme citoyen" après l’annonce du dépôt du permis de construire.