Les médias et le Sud : exemple le Venezuela
Article mis en ligne le 23 septembre 2011
dernière modification le 25 septembre 2011

par Universite Populaire Toulouse

Conférence - débat le 11 Octobre au Bijou, 123 avenue de Muret avec Maxime Vivas.

Les médias et le Venezuela.

Comment un pays où existent des dizaines de partis politiques, où les médias sont très majoritairement anti-gouvernementaux, où des chaînes de télévision de grande écoute ont fomenté un coup d’Etat sans être fermées après son échec, où le gouvernement s’est soumis plus de quinze fois (victorieusement, sauf une) au verdict des urnes sous les yeux de scrutateurs internationaux, où les citoyens sont peu à peu délivrés des chaînes de la faim, de la misère, de l’analphabétisme, comment un tel pays peut-il évoquer dans l’opinion publique française une dictature et un caudillo (Hugo Chavez).

Pour avoir séjourné à deux reprises au Venezuela, pour y avoir approché des médias de là-bas et pour avoir regardé ce que font les nôtres, pour avoir étudié ce phénomène par lequel on nous persuade que la liberté vénézuélienne est une censure et notre censure (de facto) une liberté, j’ai quelques réponses à ces questions. Et un enthousiasme modéré pour les médias, d’ici ou d’ailleurs, qui appartiennent à des oligarques.

J’ai davantage d’empathie pour Chavez le métis (le "macaque", disent ses adversaires) capable d’interrompre un discours clôturant une manifestation de masse pour parler de Gramsci, un président renversé par l’armée téléguidée depuis les USA, remis en selle illico par le peuple aidé par des militaires loyalistes, un trompe-la-mort à qui le peloton de soldats chargés de le liquider discrètement sur une plage un soir de putsch a préféré laisser la vie sauve.

Maxime Vivas

Deuxième de six enfants d’une famille d’origine espagnole2, d’un père mineur aragonais et d’une mère cantinière catalane3, il a passé son enfance à Albias dans le Tarn-et-Garonne. Il est ancien élève du collège P. Darasse de Caussade4.

Il a été postier à Montauban puis au centre de tri de Paris Brune. Son roman Paris Brune, paru en 1997, dix ans après la fermeture du centre de tri, met en scène le personnage collectif des agents qu’il a côtoyés. Il lui vaudra le prix Roger Vailland et l’étiquette d’« écrivain » des PTT.

Dans les années 1980-1990, il a été ergonome européen dans une grande direction de France Télécom délocalisée à Blagnac, près de Toulouse, et concepteur de formations en ergonomie et sécurité.

Il a été référent littéraire d’ATTAC-France.

Venu tardivement à l’écriture, il publie dans la littérature « blanche » (essais, romans, nouvelles) et dans la « noire » (romans policiers).

Maxime Vivas vit aujourd’hui dans les collines du sud de Toulouse après vingt ans passés à Paris. Il est coadministrateur du site d’information alternative legrandsoir.info et assure une chronique littéraire hebdomadaire sur Radio Mon Païs à Toulouse.