20 000 avions supplémentaires d’ici 2040. Mais pas d’avions verts avant 2035. Il faut diminuer le trafic aérien !
Article mis en ligne le 22 septembre 2021
dernière modification le 23 septembre 2021

par Marsanay

Boeing prévoit deux fois plus d’avions dans le ciel dans 20 ans, c’est-à-dire vers 2040. En même temps Airbus table sur l’hydrogène en précisant « « La décarbonation de l’aviation, ce n’est pas simple. Il n’y a pas de solution unique, de solution magique. C’est un ensemble de mesures qu’on doit prendre pour atteindre les objectifs du secteur , a prévenu Christophe Arnold. Pour illustrer son propos, le représentant d’Airbus a cité le Groupe d’action du transport aérien. Dans son rapport, l’organisme qui fédère le secteur au niveau mondial entrevoit la neutralité carbone dès 2060, avec réduction de 50 % en 2050 par rapport au niveau de 2005. » Ces chiffres signifient que pendant plus de 20 ans on va doubler le nombre d’avions sans avoir réglé la neutralité carbone.
Nous sommes en droit de nous demander si les constructeurs, comme, en leur temps, leurs collègues des compagnies pétrolières refusent de voir le danger du réchauffement climatique alors qu’elles ont en main tous les indices que nous allons dans le mur !
Le choix de Airbus est encore plus surprenant concernant le l’hydrogène :« On est arrivé à la conclusion que l’hydrogène est le vecteur d’énergie vraiment le plus prometteur » Pourtant Michel Wachenheim * émettait des doutes sur l’hydrogène : » "Il faut réexaminer la pertinence de l’hydrogène pour l’aviation", (voir texte). Dès lors la persistance d’Airbus sur l’hydrogène interroge. Est-ce une solution pour percevoir des subventions et finir comme le nucléaire, un secteur totalement assisté par l’État et donc par de l’argent public ?

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